Le haut-Sénégal (Sud-Est) : Activités traditionnelles et modernes - 6e

Classe: 
Sixième
 

Introduction

La bonne pluviométrie et la diversité des paysages du Haut-Sénégal sont favorables à l'activité agricole et à l'élevage. La culture du coton et l'exploitation des ressources minières favorisent le développement industriel de la zone.

I. Les activités traditionnelles

Le Sud-est est une zone fortement rurale. Les activités traditionnelles sont celles du secteur primaire.

1. L'Agriculture

L'agriculture occupe plus de la moitié de la population. Les potentialités agricoles sont importantes. En effet, il y'a l'existence d'une saison pluvieuse de près de $5$ mois, des terres fertiles, une disponibilité en main d'œuvre, le passage du Fleuve Gambie, la diversité des cultures dans la zone (maïs, fonio, arachide, riz, sorgho, sésame, etc.), et la présence de bas-fonds (riziculture) et la culture de décrue.

2. L'Élevage

Il est développé dans la zone sylvo-pastorale. Le cheptel est estimée en $2010$ est estimé à $804\ 309$ bovins, $1\ 206\ 207$ ovins, $1\ 086\ 600$ caprins, $1938$ porcins, $21\ 376$ équins, $40\ 858$ asins et $1\ 334\ 474$ volailles en $2010.$ Ce potentiel animal riche et varié résulte de la combinaison d'une pluviométrie abondante et d'un réseau hydrographique dense, favorisant ainsi le développement d'un pâturage riche et varié capable d'entretenir le cheptel durant toute l'année.

3. L'Orpaillage

Elle est très pratiquée dans la région de Kédougou qui recèle un potentiel minier énorme. Les populations pratiquent ainsi l'orpaillage qui est l'exploitation de l'or de façon artisanale. Les sites d'exploitation sont appelés « dioura ». D'après les estimations, plus de $15\ 000$ personnes s’y activent.

II. Les activités modernes

Au plan industriel, le Haut-Sénégal dispose d'une société cotonnière la : Société de Développement des Fibres Textiles (SODEFITEX). Les importantes ressources minières sont exploitées par des industries : le marbre à Ibel et à Bandafassi, l'or à Sabodala, le fer à Koudékourou et Kouroudiako exploité par la MIFERSO. Le tourisme se développe avec les chutes de Dindéfélo, le parc Niokolo Koba, les civilisations originales Bassari et Bédik etc. 

Conclusion

Le haut Sénégal est la plus importante région minière du Sénégal, cependant la zone est confrontée à de nombreux problèmes.

Support de cours

Document n°1 : Une activité traditionnelle : l'Agriculture à Tambacounda

Le fait que Tambacounda soit une ville mi-urbaine, mi-rurale a permis de conforter l'agriculture à la première place car chaque année, les surfaces agricoles atteignent au moins $2\ 200$ hectares et ceci sur une superficie communale $7\ 755$ hectares. Les variétés culturales comme l'arachide, le coton, les céréales, les fruits et les légumes sont cultivées soit à la périphérie, ou à l'intérieur de la ville sur les rives du marigot Mamacounda. Malgré sa prépondérance, l'agriculture connaît d'énormes difficultés liées à la vétusté et à la faiblesse des équipements appropriés, aux aléas climatiques, au désengagement de l'État, aux problèmes de commercialisation à cause de la chute des prix des produits agricoles, etc. La présence de nombreux services d'encadrement dans la ville (service semencier, service de l’agriculture, le CNCA, la SODEFITEX) devait rendre plus dynamique ce soussecteur qui est d'un appoint certain pour la ville.

Document n°2 : L'orpaillage à Mako et carrière de marbre à Bandafassi

Document n°3 : Les localités touristiques : Dindéfélo et parc Niokolo-Koba


 
Auteur: 
Penda Dieye

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