Corrigé Bac Maths S1, S3 1er groupe 2007
Classe:
Terminale
Exercice 1
Soient α et β deux nombres complexes quelconques.
On pose : j=e2iπ3 et pour tout complexe z :
1) Montrons que f(1)+f(j)+f(j2)=3 sachant que 1+j+j2=0 et j3=1
Soit :
$f(1)+f(j)+f(j2)=1+α+β+j3+αj2+βj+(j2)3+α(j2)2+βj2=1+j3+α(1+j2+j4⏟=j)+β(1+j+j2)⏟=0+j6⏟=(j3)2=1+j3+α(1+j2+j)⏟=0+(j3)2=1+j3+(j3)2or, j3=1=1+1+1=3 $
Ainsi, f(1)+f(j)+f(j2)=3
2) a) En déduisons que |f(1)|+|f(j)|+|f(j2)|≥3
En utilisant l'inégalité triangulaire, on obtient :
Or, |f(1)+f(j)+f(j2)|=3
Donc, |f(1)|+|f(j)|+|f(j2)|≥3
b) En utilisant a), montrons que l'un au moins des nombres réels |f(1)|; |f(j)| et |f(j2)| est supérieur ou égal à 1.
Supposons que les nombres réels |f(1)|; |f(j)| et |f(j2)| sont tous inférieurs à 1.
Alors, |f(1)|+|f(j)|+|f(j2)|≤1+1+1=3
Ce qui est contradictoire au résultat obtenu en a).
Par conséquent, l'hypothèse de départ, à savoir ; les nombres réels |f(1)|; |f(j)| et |f(j2)| sont tous inférieurs à 1, est fausse.
D'où : l'un au moins des nombres réels |f(1)|; |f(j)| et |f(j2)| est supérieur ou égal à 1.
3) Le plan complexe est muni d'un repère orthonormé direct (O, →u, →v).
ABC est un triangle équilatéral direct de centre de gravité O et tel que l'affixe de A soit un réel r strictement positif fixé.
I et J sont deux points quelconques du plan d'affixes respectives a et b.

Dans cette question on prend α=−a+br et β=abr2
a) Montrons que les affixes respectives de B et C sont rj et rj2.
Soit : zB=|zB|eiθB avec, θB=argzB et |zB|=OB
Le point A étant sur l'axe réel (ZA=r∈R∗+) et ABC équilatéral direct de centre de gravité O alors,
Ainsi,
$zB=|zB|eiθB=OB.ei2π3=r.e2iπ3=r.j $
D'où, zB=r.j
De même, on a : zC=|zC|eiθC avec, θC=argzC et |zC|=OC
Donc,
Par suite,
$zC=|zC|eiθC=OC.ei4π3=r.e4iπ3or, e4iπ3=(e2iπ3)2=r.(e2iπ3)2=r.j2 $
D'où, zC=r.j2
b) Montrons que BO⋅BI⋅BJ=r3|f(j)|.
On a :
$BO⋅BI⋅BJ=|zB|.|z→BI|.|z→BJ|=|zB×z→BI×z→BJ|=|r.j(a−r.j)(b−r.j)|=|r.j(ab−r.j.a−r.j.b+(r.j)2)|=|r.j(ab−r.j(a+b)+(r.j)2)|or, (a+b)=−r.α et ab=r2.β=|r.j(r2.β+r2.j.α+r2.j2)|=|r3(j.β+j2.α+j3)|=r3|j3+αj2+βj|=r3|f(j)| $
Ainsi, BO⋅BI⋅BJ=r3|f(j)|
Calculons de la même manière CO⋅CI⋅CJ et AO⋅AI⋅AJ
Soit :
$CO⋅CI⋅CJ=|zC|.|z→CI|.|z→CJ|=|zC×z→CI×z→CJ|=|r.j2(a−r.j2)(b−r.j2)|=|r.j2(ab−r.j2.a−r.j2.b+(r.j2)2)|=|r.j2(ab−r.j2(a+b)+(r.j2)2)|avec, (a+b)=−r.α et ab=r2.β=|r.j2(r2.β+r2.j2.α+r2.j4)|=|r3(j2.β+j4.α+j6)|=r3|(j2)3+α(j2)2+βj2|=r3|f(j2)| $
Donc, CO⋅CI⋅CJ=r3|f(j2)|
Aussi, on a :
$AO⋅AI⋅AJ=|zA|.|z→AI|.|z→AJ|=|zA×z→AI×z→AJ|=|r(a−r)(b−r)|=|r(ab−r.a−r.b+r2)|=|r(ab−r(a+b)+r2)|avec, (a+b)=−r.α et ab=r2.β=|r(r2.β+r2.α+r2)|=|r3(β+α+1)|=r3|(1+α+β|=r3|f(1)| $
Donc, AO⋅AI⋅AJ=r3|f(1)|
c) Montrons que le triangle ABC a au moins un sommet S vérifiant :
D'après la question 3)b), les sommets A, B et C du triangle ABC vérifient :
Donc, si tout sommet S vérifie : SO⋅SI⋅SJ<r3, on aura :
Or,
$AO⋅AI⋅AJ+BO⋅BI⋅BJ+CO⋅CI⋅CJ=r3|f(1)|+r3|f(j)|+r3|f(j2)|=r3(|f(1)|+|f(j)|+|f(j2)|) $
Ainsi, r3(|f(1)|+|f(j)|+|f(j2)|)<3r3 ⇒ |f(1)|+|f(j)|+|f(j2)|<3
Ce qui est en contradiction avec le résultat obtenu au 2.a), à savoir ;
Par suite, l'hypothèse de départ est fausse et par conséquent, le triangle ABC a au moins un sommet S vérifiant :
Autre méthode
Tout sommet S vérifie :
où, λ représente |f(1)| ou |f(j)| ou |f(j2)|
Or, d'après 2.b), on sait que au moins l'un des nombres réels |f(1)|; |f(j)| et |f(j2)| est supérieur ou égal à 1. Donc, il existe au moins un λ vérifiant : λ≥1
Par suite, λ≥1 ⇒ ∃S; SO⋅SI⋅SJ≥r3
Par conséquent, le triangle ABC a au moins un sommet S vérifiant :
Exercice 2
Le plan (P) étant orienté ; on considère un triangle rectangle isocèle ABC tel que (→BA, →BC) ait pour mesure π2
On note O l'intersection des bissectrices intérieures de ABC.
Soit s1 la similitude plane directe de centre A qui transforme B en O et s2 la similitude plane directe de centre C qui transforme O en B.
A tout point M du plan distinct de A et de B ; on associe le point N=s1(M) et le point P=s−12(M)
1) a) Déterminons une mesure de l'angle (→AM; →AN)
On a : s1=s(A, k1, θ1)
Comme s1 transforme B en O alors, on a :
Or, le triangle ABC est isocèle en B et que (→BA, →BC)=π2 donc,
De plus, (OA) est bissectrice de l'angle ^BAC donc,
Ainsi, θ1=π8 et k1=AOAB
Par ailleurs, s1(M)=N alors, (→AM, →AN)=θ1[2π]
D'où, une mesure de l'angle (→AM, →AN) est : π8
b) On désigne par s′ la similitude plane directe de centre A qui transforme B en M.
Montrons que s′∘s1=s1∘s′
Soit s1=s(A, k1, θ1) et s′=s(A, k′, θ′) avec, k′=AMAB et θ′=(→AB, →AM)
alors, on a :
s′∘s1=s(A, k′k1, θ′+θ1) et s1∘s′=s(A, k1k′, θ1+θ′)
s′∘s1 et s1∘s′ ayant les mêmes éléments caractéristiques donc,
En déduisons l'image de O par s′.
On a : s′∘s1(B)=s′(O) et s1∘s′(B)=s1(M)=N
Or, s′∘s1=s1∘s′ donc,
Déterminons une mesure de l'angle (→MA, →MN)
Les similitudes conservant les angles orientés alors :
Or, (→BA, →BO)=12(→BA, →BC)=π4
Donc, une mesure de l'angle (→MA, →MN) est : π4
c) Proposons une construction géométrique de N, lorsque le point M est donné.
Pour construire le point N connaissant M, on trace deux demi-droite [Mx) et [Ay) telles que :
Le point de rencontre de ces deux demi-droite donne le point N.
2) a) Donnons la nature de r=s1∘s2
On a : s1=s(A, k1, θ1) et s2=s(C, k2, θ2)
Comme s2 transforme O en B alors, on a :
Or, (→CO, →CB)=12(→CA, →CB)=π8
Donc, θ2=π8 et k2=CBCO
Ainsi, r=s1∘s2 est une similitude plane directe de rapport k=k1.k2 et d'angle θ=θ1+θ2
On a :
$k=k1.k2=AOAB×CBCOor, AB=CB et CO=AO=AOAB×ABAO=1 $
Donc, k=1 et θ=π4
Par ailleurs, s1∘s2(O)=s1(B)=O
Ce qui montre que le point O est invariant par r donc, il constitue le centre de cette similitude.
D'où, r=s1∘s2 est la rotation de centre O et d'angle θ=π4
b) Déterminons r(P)
Soit :
$r(P)=s1∘s2(P)=s1∘s2∘s−12(M)=s1(M)=N $
Donc, r(P)=N
Ainsi, à partir de N, on fait une rotation d'angle π4 pour une construction géométrique de P
Plus précisément, on trace un demi-cercle (C) de rayon ON, à partir de N puis on trace la demi-droite [Oz) telle que :
Le point P est le point de rencontre de la demi-droite [Oz) et du demi-cercle (C).
c) Lorsque M=O, montrons que le point N appartient à la demi-droite [AC) et le point P à la demi-droite [CA)
D'après question 1.a), on a (→AM, →AN)=π8
Ainsi, pour M=O on aura : (→AO, →AN)=π8
Or, (→AO, [AC))=π8
Donc, (→AO, →AN)=(→AO, [AC))
D'où, N∈[AC)
Par ailleurs, P=s−12(M) ⇒ s2(P)=M
Ainsi, pour M=O, on obtient : s2(P)=O
Ce qui donne (→CP, →CO)=π8
Or, ([CA), →CO)=π8
Donc, (→CP, →CO)=([CA), →CO)
Par suite, P∈[CA)
3) Faisons une figure comportant les points A, B, C, O, P et N avec M=O.

Exercice 3
On considère dans le plan muni d'un repère orthonormal (O, →u, →v), les trois points A, B et C de coordonnées respectives (1, 0), (0, 1) et (1, 1), puis à tout réel t∈[0, 1] on associe le point M(t) barycentre du système {(B, (1−t)2), (A, 2t(1−t)), (C, t2)}
On note x(t) et y(t) les coordonnées de M(t) et (Γ) l'ensemble des points M(t) lorsque t décrit [0, 1].
1) a) Exprimons en fonction de t les coordonnées x(t) et y(t) de M(t)
$M(t)(x(t)y(t)) barycentredusystème\{(B\;,\ (1-t)^{2})\;,\ (A\;,\ 2t(1-t))\;,\ (C\;,\ t^{2})\}alors,sescoordonnéesx(t)\ et\ y(t)$ s'écrivent :
D'où, $\boxed{\left\lbracex(t)=−t2+2ty(t)=2t2−2t+1 \right.}$
b) Dressons le tableau de variations des fonctions x et y
Les fonctions dérivées sont données par :
$\left\lbracex′(t)=−2t+2y′(t)=4t−2 \right.$
On a :
$x′(t)≥0⇔−2t+2≥0⇔−2t≥−2⇔t≤1 $
Donc, pour t∈[0; 1], x′(t)≥0
Par suite, x(t) croissante sur [0; 1]
$y′(t)≥0⇔4t−2≥0⇔4t≥2⇔t≥12 $
Donc, si t∈[12; 1] alors, y′(t)≥0
Par suite, y(t) croissante sur [12; 1] et décroissante sur [0; 12]
Traçons la courbe (Γ) ainsi que ses tangentes aux points B, C et M(12)
Déterminons alors les équations paramétriques de ces tangentes.
Soit TB la tangente à la courbe au point B
Comme B est le point de (Γ) repéré à la date t0=0 alors, $\vec{u}_{0}(x′(0)y′(0)) estunvecteurdirecteurdeT_{B}.Soitalors:\vec{u}_{0}(2−2) $
Si $N(x(t)y(t)) \in T_{B}alors,ilexisteunparamètrettelque\overrightarrow{BN}\ et\ \vec{u}_{0}$ soient colinéaires.
Ainsi,
$Extra \left or missing \right \right.\ \&\Leftrightarrow&\left\lbracex(t)=2ty(t)=−2t+1 \right.\end{array}$
Une équation paramétrique de TB est donc donnée par :
Son équation cartésienne est alors : y=−x+1
De la même manière, considérons TC la tangente à la courbe au point C.
C étant le point de (Γ) repéré à la date t1=1 alors, $\vec{u}_{1}(x′(1)y′(1)) estunvecteurdirecteurdeT_{C}.$
On obtient alors : $\vec{u}_{1}(02) $
Si $P(x(t)y(t)) \in T_{C}alors,ilexisteunparamètrettelque\overrightarrow{CP}\ et\ \vec{u}_{1}$ soient colinéaires.
Ainsi,
$Extra \left or missing \right \right.\ \&\Leftrightarrow&\left\lbracex(t)=1y(t)=2t+1 \right.\end{array}$
Une équation paramétrique de TC est alors donnée par :
Et son équation cartésienne sera donnée par : x=1
Au point M(12) on obtient une tangente TM de vecteur directeur $\vec{u}_{1/2}(x′(1/2)y′(1/2)) .$
Donc, si $Q(x(t)y(t)) \in T_{M}alors,ilexisteunparamètrettelque\overrightarrow{MQ}(x(t)−34y(t)−12) \ et\ \vec{u}_{1/2}(10) $ soient colinéaires.
Ainsi,
$Extra \left or missing \right \right.\ \&\Leftrightarrow&\left\lbracex(t)=t+34y(t)=12 \right.\end{array}$
Ce qui montre que TM a pour équation paramétrique :
Son équation cartésienne est alors donnée par : y=12

2) Montrons que les tangentes à (Γ) en B et C se coupent en A.
Considérons les équations paramétriques de TB et TC suivantes :
On constate dans l'équation de TC que x(t)=1 donc, en remplaçant dans l'équation de TB, on obtient :
D'où, $A(10) =T_{B}\cap T_{C}$
Autre méthode
On peut aussi passer par les équations cartésiennes de droites de TB et TC données respectivement par :
On obtient alors le système d'équations suivant :
Ainsi, en remplaçant la valeur de x dans la deuxième équation, on obtient : y=−1+1=0
Par suite, le couple de solution (1; 0) donne les coordonnées du point d'intersection des droites TB et TC.
D'où, $A(10) =T_{B}\cap T_{C}$
3) Trouvons une relation entre x(t) et y(t) indépendante de t. Soit y=f(x)
Posons : x=−t2+2t ⇒ t2−2t+x=0
Soit : Δ=4−4x alors, les solutions de l'équation sont données par :
Comme t∈[0; 1] alors, on choisira t=t1=1−√1−x
Remplaçons cette expression de t dans l'équation : y=2t2−2t+1. On obtient alors :
$y=2t2−2t+1=2(1−√1−x)2−2(1−√1−x)+1=2(1+1−x−2√1−x)−2(1−√1−x)+1=4−2x−4√1−x−2+2√1−x+1=3−2x−2√1−x $
D'où, y=3−2x−2√1−x
Calculons lim
On a :
$ $
D'où, \boxed{\lim\limits_{x\rightarrow 1^{-}}\dfrac{f(x)-f(1)}{x-1}=+\infty}
Par conséquent, la fonction f n'est pas dérivable à gauche au point 1.
Problème
Partie A
Soit f une fonction définie sur [1\;,\ +\infty[ ayant une dérivée continue et croissante.
Pour tout p\in\mathbb{N}^{\ast}, on pose :
1) Démontrons la relation suivante :
a) En appliquant le théorème des accroissements finis à f dans un intervalle bien choisi.
Soit I un intervalle de \mathbb{R} défini par : I=[n\;;\ n+1]\;,\ n\in\mathbb{N}^{\ast}
f est continue et dérivable sur I alors, d'après le théorème des accroissements finis, il existe c\in I tel que :
Or, f' est croissante sur I donc,
$ $
D'où, la relation suivante :
b) En utilisant la valeur moyenne de f' sur [n\;;\ n+1]
Considérons I un intervalle de \mathbb{R} défini par : I=[n\;;\ n+1]\;,\ n\in\mathbb{N}^{\ast}
f' est continue sur I alors, d'après le théorème de la moyenne, il existe au moins un réel c\in I tel que :
Or, f' est croissante sur I donc,
$ $
Ce qui montre que :
2) En utilisant la relation (01), de la question 1) démontrons que
En appliquant la relation (01), on obtient :
$ $
En sommant ces inégalités membre à membre, on obtient :
Il faut juste remarquer que :
$ $
Aussi,
$ $
Par suite,
3) Dans cette question on prend f(x)=\dfrac{1}{x^{2}}
a) Vérifions que la suite (u_{p}) est monotone.
Soit :
$ $
Or, f(x)=\dfrac{1}{x^{2}} donc, f'(x)=-\dfrac{2}{x^{3}}
Ainsi, f'(p+1)=-\dfrac{2}{(p+1)^{3}}<0
Par suite, u_{p+1}-u_{p}<0 d'où, la suite (u_{p}) est décroissante. Elle est donc monotone.
b) En utilisant la relation (02), de la question 2) montrons que la suite (u_{p}) est bornée.
On constate d'abord que f''(x)=\dfrac{6}{x^{4}}>0 donc, f' est croissante.
On peut alors appliquer la relation (02). On obtient d'une part :
$ $
D'autre part :
$ $
On obtient l'encadrement suivant :
Posons w_{p}=\dfrac{1}{p^{2}}-3\ et \ w_(p)'=-\dfrac{2}{p^{3}}+\dfrac{1}{p^{2}}-1
Alors, on a :
$ $
$ $
Par conséquent :
Ce qui montre que la suite (u_{p}) est bornée.
c) En déduisons que la suite (v_{p}) de terme général v_{p}=\sum_{n=1}^{p}\dfrac{1}{n^{3}} est convergente
On sait que u_{p}=\sum_{n=1}^{p}f'(n) avec, f'(x)=-\dfrac{2}{x^{3}}
Donc,
$ $
Par suite, v_{p}=-\dfrac{1}{2}u_{p}
Or, la suite (u_{p}) est monotone et bornée donc elle est convergente.
Par conséquent, la suite (v_{p}) de terme général v_{p}=\sum_{n=1}^{p}\dfrac{1}{n^{3}} est convergente.
Montrons que sa limite \ell'' appartient à l'intervalle \left[\dfrac{1}{2}\;,\ \dfrac{3}{2}\right]
On a : -3\leq u_{p}\leq -1\ or, u_{p}=-2v_{p}
Donc,
$ $
D'où, \boxed{\ell''\in\left[\dfrac{1}{2}\;,\ \dfrac{3}{2}\right]}
4) Dans cette question on prend f(x)=-\ln x
a) En utilisant la relation (02), montrons que
On constate d'abord que f'(x)=-\dfrac{1}{x}\ et \ f''(x)=\dfrac{1}{x^{2}}>0
Donc, f' est croissante.
Ainsi, en utilisant la relation (02), on obtient :
$ $
D'où, \boxed{u_{p}\leq-\dfrac{1}{p}-\ln p}
b) Montrons que
Comme u_{p}=\sum_{n=1}^{p}f'(n) avec f'(n)=-\dfrac{1}{n}\ et \ u_{p}\leq-\dfrac{1}{p}-\ln p alors, on a :
$ $
Posons S_{p}=\dfrac{1}{p}+\ln p alors, on a :
Or, \lim\limits_{p\rightarrow +\infty}S_{p}=\lim\limits_{p\rightarrow +\infty}\dfrac{1}{p}+\ln p=+\infty donc, en appliquant le théorème de comparaison, on obtient :
Partie B
1) Calculons pour tout n\in\mathbb{N}^{\ast}
a) En effectuant le changement de variable u=t-n\pi et en remarquant que la fonction u\mapsto|\sin u| est périodique de période \pi
Posons u=t-n\pi donc, \mathrm{d}t=\mathrm{d}u
Ainsi :
Donc,
b) En utilisant le résultat admis suivant :
On obtient alors :
Ainsi,
2) Pour tout réel a>0, on considère la fonction h_{a} définie sur I=[0\;;\ +\infty[ par :
a) Montrons que les fonctions h_{a} sont continues sur I.
$ $
Ainsi, \lim_{t\rightarrow 0}h_{a}(t)=h_{a}(0)=a
D'où, les fonctions h_{a} sont continues en 0.
Par conséquent, elles sont continues sur I.
b) Montrons que :
Soit : h_{1}(t)=\left|\dfrac{\sin t}{t}\right| alors, pour t\in[n\pi\;,\ (n+1)\pi], on a :
$ $
Le passage à l'intégration donne :
Par suite,
De plus, sur [0\;,\ \pi] on a :
$ $
En intégrant, on obtient :
D'où,
c) En déduisons que :
(03)
On sait que :
Or, d'après question 1), on a :
Ce qui permet finalement d'écrire :
De plus,
Or,
D'où,
3) On veut utiliser les résultats précédents pour calculer
a) Comparons
La relation (03) permet d'écrire :
Ainsi,
En sommant membre à membre, on obtient :
En appliquant la relation de Chasles, on obtient :
D'où,
Ce qui peut encore s'écrire
b) Déduisons
D'après la question 4)b) partie A, on a :
Donc, en appliquant le théorème de comparaison, on obtient :
c) Calculons
Soit :
Posons p=E\left(\dfrac{x}{\pi}\right); où E désigne la fonction partie entière alors, on a :
Ainsi,
Or, E\left(\dfrac{x}{\pi}\right)\leq\dfrac{x}{\pi}\ \Rightarrow\ E\left(\dfrac{x}{\pi}\right)\pi\leq\dfrac{x}{\pi}\pi=x
Donc, par conservation de l'ordre de l'intégration, on obtient :
Par suite,
D'où,
Par conséquent,
4) Montrons que
Soit a>0 alors,
Effectuons un changement de variable Soit : u=at alors, \mathrm{d}u=a\mathrm{d}t
Ainsi,
Par suite,
a étant quelconque dans \mathbb{R}_{+}^{\ast} donc,
En déduisons
Comme \int_{0}^{\pi}h_{a}(t)\mathrm{d}t=\int_{0}^{a\pi}h_{1}(t)\mathrm{d}t alors,
Or, en posant x=a\pi, on obtient :
Et d'après la question 3)c)
Par conséquent,
Auteur:
Diny Faye
Commentaires
Anonyme (non vérifié)
sam, 04/24/2021 - 05:40
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azer (non vérifié)
sam, 01/08/2022 - 01:16
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