Bac Physique Chimie Sénégal S1 S3 1er groupe 2017
Exercice 1
En ajoutant de la leucine à l'alimentation et aux protéines, le corps retrouve sa capacité d'assimilation et d'utilisation des protéines.
On peut trouver la leucine en quantité notable dans les arachides, le riz, le thon, le filet de boeuf…
Dans ce qui suit on se propose d’étudier la structure de la leucine et quelques-unes de ses propriétés.
1.1. La leucine est un acide a-aminé de formule semi-développée
1.1.1. Donner le nom de la leucine dans la nomenclature officielle.
La molécule de leucine est-elle chirale ? Justifier la réponse.
1.1.2. La D-leucine présente des propriétés antalgiques utilisées en médecine dans le traitement de la douleur.
La LL-leucine a une saveur sucrée et elle est utilisée comme additif alimentaire.
Ecrire les représentations de Fischer de la LL-leucine et de la DD-Leucine.
1.2. Dans une solution aqueuse de leucine il existe, entre autres espèces chimiques, un ion dipolaire appelé amphion ou zwittérion.
1.2.1 Ecrire la formule semi-développée de cet amphion.
1.2.2 L’amphion intervient dans deux couples acide/base.
Ecrire ces couples acide/base.
1.2.3 On considère la solution particulière de leucine dans laquelle la concentration de l’acide conjugué de l’amphion est égale à celle de la base conjuguée de l’amphion.
Le pHpH de cette solution est appelé pHpH isoélectrique, noté pHipHi.
1.2.3.1 Etablir l’expression de pHipHi en fonction des pkapka des deux couples acide/base associés à l’amphion que l’on notera pka1pka1 et pka2pka2. La valeur de pHipHi dépend-elle de la concentration totale en acide aminé ?
1.2.3.2 Sachant que pour la leucine pHi=6.0pHi=6.0 et que le pkapka de l’un des couples est 9.69.6, en déduire le pkapka de l'autre couple acide/base.
1.3. On fait réagir la leucine avec un acide a−aminéAa−aminéA de formule R−CH(NH2)−COOHR−CH(NH2)−COOH où RR est un radical alkyle.
On obtient un dipeptide de masse molaire 202g⋅mol−1202g⋅mol−1.
1.3.1. Déterminer la formule semi-développée de l’acide a−aminéAa−aminéA
1.3.2. On considère le dipeptide pour lequel la leucine est l’acide aa-aminé NN-terminal.
Ecrire la formule semi-développée de ce dipeptide.
Préciser les différentes étapes de la synthèse de ce dipeptide (il n’est pas demandé d’écrire les équations de réaction de ces étapes).
M(C)=12g⋅mol−1; M(O)=16g⋅mol−1; M(H)=1g⋅mol−1; M(N)=14g⋅mol−1M(C)=12g⋅mol−1; M(O)=16g⋅mol−1; M(H)=1g⋅mol−1; M(N)=14g⋅mol−1.
Exercice 2
Le plus souvent ce produit est utilisé comme agent de blanchiment.
L’eau oxygénée a également des vertus stérilisantes et désinfectantes.
La décomposition de l’eau oxygénée est une réaction lente représentée par l’équation-bilan suivante :
2H2O2→2H2O+O22H2O2→2H2O+O2
Pour étudier la cinétique de cette réaction, on introduit de l’eau oxygénée dans un ballon avec du chlorure de fer III (qui sert de catalyseur) de façon à obtenir une solution dont la concentration molaire initiale en eau oxygénée est de 6mmol⋅L−16mmol⋅L−1.
La température est maintenue constante.
On effectue des prélèvements réguliers, qui sont ensuite dosés par une solution titrée de permanganate de potassium en milieu acide.
Les mesures réalisées ont permis de tracer la courbe représentant les variations de la concentration de l'eau oxygénée restante en fonction du temps.
2.1. Ecrire l'équation bilan de la réaction support du dosage sachant que les couples oxydants- réducteurs mis en jeux sont :
MnO4−/Mn2+MnO4−/Mn2+ et O2/H2O2O2/H2O2.
2.2. Définir la vitesse volumique de disparition v(t)v(t) de l’eau oxygénée à la date tt.
Déterminer graphiquement sa valeur à l’instant t=0t=0.
2.3 Déterminer le temps de demi-réaction et la valeur de la vitesse instantanée de disparition de l’eau oxygénée à cette date.
2.4 Comment évolue la vitesse instantanée de disparition de l’eau oxygénée au cours du temps ?
Justifier cette évolution.
2.5. On cherche à déterminer une relation simple entre la vitesse instantanée volumique de disparition de l’eau
oxygénée et sa concentration molaire dans le milieu réactionnel.
2.5.1. Dans les conditions de l'expérience la concentration
instantanée CtCt en eau oxygénée évolue conformément à la relation Ct=Coe−KtCt=Coe−Kt où CoCo est la concentration d’eau oxygénée à la date t=0t=0 et KK une constante.
Etablir la loi de variation v(t)v(t) de la vitesse de disparition en fonction du temps tt.
2.5.2. Tenant compte de la valeur trouvée à la question 2.2, calculer KK.
En déduire une relation simple entre la vitesse de disparition v(t)v(t) et la concentration CtCt de l’eau oxygénée à l’instant t.t.
En utilisant ce résultat, calculer la valeur de v(t)v(t) à t=14mint=14min.
Exercice 3
M0M1M0M1, de centre OO et de rayon rr (document 2).
Son revêtement rend les frottements négligeables.
On étudie, dans le référentiel terrestre galiléen, le mouvement d’un ballon de masse mm supposé ponctuel posé sur le dispositif.
Dans toute la suite on rapporte le mouvement du ballon au
repère cartésien orthonormé (OX, OY)(OX, OY); l’axe OXOX étant
horizontal.
3.1. Le ballon est abandonné sur le dispositif à partir du point M0M0 qu’il quitte avec une vitesse initiale nulle pour aller en M1M1.
Il glisse sans rouler le long de l’arc M0M1M0M1.
3.1.1. Faire le bilan des forces agissant sur le ballon lorsqu’il arrive en un point M de l’arc (voir document 2); reproduire le document et représenter ces forces en MM.
3.1.2. Par application du théorème du centre d’inertie, trouver l’expression de l’intensité RR de la réaction au point MM en fonction du module vv de la vitesse, de l’angle θθ, de la masse mm, du rayon rr et de l’intensité de la pesanteur gg.
3.1.3. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, montrer que la vitesse du ballon en MM est telle que v2=2gr(1−sinθ1)v2=2gr(1−sinθ1). (0.5pt)(0.5pt)
3.1.4 Le mobile quitte la piste au point M1M1 d’élongation angulaire θ1=(→OX, →OM1)θ1=(→OX, →OM1)
Déterminer la valeur de l’angle θ1θ1 .
En déduire l’expression de la vitesse v1v1 du ballon au point M1M1 en fonction de gg et rr.
3.2. Dans la deuxième phase du mouvement, le mobile effectue une chute libre qui se termine par une réception au point HH sur un plan d’eau horizontal (voir document 2).
Dans cette phase, on choisit une nouvelle origine des dates t=0t=0 au point M1M1.
3.2.1. Exprimer les composantes du vecteur vitesse →v1→v1 en M1M1 dans le repère (OX, OY)(OX, OY) en fonction de θ1θ1 et v1v1 .
3.2.2. Ecrire les équations horaires du mouvement durant cette phase et en déduire l’équation de la trajectoire du ballon.
3.2.3. Exprimer la distance OHOH en fonction de rr.
Exercice 4

constante UU et de pulsation ωω aux bornes d’un circuit comprenant en série un résistor de résistance variable rr, une bobine d'inductance LL, de résistance négligeable et un condensateur de capacité CC.
Pour cette partie on prendra :
U=0.2V; L=2⋅10−3H; ω=30.15⋅103rad/sU=0.2V; L=2⋅10−3H; ω=30.15⋅103rad/s.
'
4.1.1. Exprimer le déphasage ϕϕ de la tension instantanée uu par rapport à l’intensité instantanée ii en fonction de C, L, ωC, L, ω et rr. On posera :
u(t)=Umcos(ωt+f)u(t)=Umcos(ωt+f) et i(t)=Imcosωti(t)=Imcosωt.
4.1.2.En déduire les deux valeurs de CC qui produisent un déphasage tel que IfI=π4IfI=π4 rad entre la tension et l'intensité pour r=6ωr=6ω.
4.1.3. Pour chacune des valeurs de la capacité CC, calculer l’intensité efficace correspondante.
4.2. On s’intéresse maintenant aux variations de la puissance PP consommée dans la portion du circuit (rLC)(rLC) en fonction de la résistance rr pour une capacité C=5⋅10−7F.C=5⋅10−7F.
4.2.1. Montrer que la puissance consommée dans cette portion de circuit peut être donnée par la relation :
P=arr2+bP=arr2+b avec aa et bb des constantes à déterminer ; on prendra les valeurs de U, LU, L et ωω indiquées en 4.1
4.2.2. En déduire la valeur optimale de rr pour une puissance maximale consommée.
4.2.3. En faisant varier la résistance rr du résistor, les mesures ont permis d’obtenir le tableau ci-dessous :
r(O)r(O) | 00 | 11 | 22 | 44 | 66 | 88 | 1010 | 1212 | 1414 | 1616 |
P(10−3W)P(10−3W) | 0,,00 | 1,071,07 | 1,981,98 | 3,063,06 | 3,323,32 | 3,183,18 | 2.932.93 | 2,662,66 | 2,42,4 | 2,192,19 |
4.2.3.1. Représenter graphiquement PP en fonction de rr.
Echelle : 1cm1cm pour 2O2O et 1cm1cm pour 0.50⋅10−3W0.50⋅10−3W
4.2.3.2. Par exploitation du graphe, trouver la valeur de rr notée r0r0 pour laquelle la puissance consommée est maximale.
Comparer ce résultat à celui de la question 4.2.2.
4.2.4. Montrer que la puissance maximale consommée peut se mettre sous la forme Pm=U2cos2fr0Pm=U2cos2fr0 pour des valeurs quelconques mais constantes de U, L, C, ωU, L, C, ω (sauf pour celle qui annule la quantité Lω−1CωLω−1Cω).
En déduire la valeur du déphasage ff entre la tension uu et l’intensité ii .
Conclure.
4.2.5. A quel cas important correspond l’exception précédente ?
Dire qualitativement comment varie la puissance PP en fonction de r dans ce cas.
Exercice 5
Il est indissociable de l'or, qu'il permet de purifier.
Ce métal de symbole chimique HgHg, est utilisable pour la fabrication de thermomètres, de lampes, en plombages et dans d’autres activités.
Le document ci-après représente quelques niveaux d’énergie de l’atome de mercure.
L’énergie d’un niveau nn est noté EnEn; le niveau n=1n=1 correspond à l'état fondamental.
5.1. A partir du document 44, déterminer :
5.1.1. l’énergie des photons émis lors des transitions indiquées,
5.1.2. les valeurs des longueurs d'onde λa, λbλa, λb et λcλc.
On précisera le domaine spectral auquel appartient chaque longueur d'onde (se référer au document 55).
On donne :
h=6.62⋅10−34J⋯−1; 1eV=1.6.10−19Jh=6.62⋅10−34J⋯−1; 1eV=1.6.10−19J
vitesse de la lumière dans le vide :
C=3.108m⋅s−1C=3.108m⋅s−1

5.2. Une source SS émet une radiation lumineuse de longueur d’onde λ1λ1 et éclaire deux fentes fines de Young F1F1 et F2F2 distantes de a.a. La source SS est à égale distance de ces deux fentes.
On place un écran (E)(E), parallèle au plan des fentes et situé à une distance DD de celui-ci (document 66).
On donne : a=2mm; D=486mma=2mm; D=486mm.
5.2.1. Donner les conditions d’obtention du phénomène d’interférences.
5.2.2. Le point OO de l'écran, origine de l'axe parallèle à F1F2F1F2, est sur la droite bissectrice de F1F2F1F2. MM est un point de l'écran (E)(E) d'abscisse xx.
5.2.2.1. Etablir l’expression de la différence de marche F1F2F1F2 entre deux rayons lumineux issus de F1F1 et F2F2 arrivant
en un point M(x)M(x) en fonction de a, Da, D et xx.
5.2.2.2. En déduire l’expression donnant les abscisses des points de l’écran situés sur une frange obscure.
5.2.2.3. La distance séparant la 5ème5ème frange brillante et la 3ème3ème frange sombre de part et d’autre de la frange centrale compté zéro est d=1.024mmd=1.024mm.
En déduire la valeur de λ1λ1.
5.3. La source SS émet simultanément la radiation de longueur d’onde λ1λ1 calculée précédemment et une autre radiation de longueur d’onde λ2λ2 telle que λ2λ1=1.5λ2λ1=1.5.
5.3.1. Au point OO de l’écran, on a une superposition des franges brillantes correspondant aux deux radiations. AA quelle distance l1l1 du centre OO de l’écran a-t-on pour la première fois une superposition entre les franges brillantes ?
5.3.2. Peut-on observer une extinction totale sur l’écran? Justifier la réponse.
Commentaires
BIBANGA (non vérifié)
jeu, 04/15/2021 - 05:05
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