Mythes et légendes - 6e

Classe: 
Sixième
 

Le jugement de Salomon

Salomon est le deuxième fils de David, le troisième roi de l'ancien royaume d'Israël et l'avant dernier roi de l'état juif unifié avant sa division en deux royaumes, le royaume d'Israël du nord et le royaume de Judée. Le nom Arabe de Salomon est Soliman qui vient de la racine Salam (qui veut dire le salut ou la paix), d'après le saint Coran, Salomon était doté d'un pouvoir surnaturel : il commandait le vent, les démons, les animaux et les oiseaux. Il parlait aussi des langues que l'être humain n'a jamais parlées avant lui. Le roi Salomon deviendra célèbre avec son jugement, comme mentionné dans le texte ci-dessous. Ce texte est la réponse à la demande du jeune fils de David de ne recevoir de Dieu que la sagesse et le discernement. Dieu lui accordera ces vertus, en lui promettant gloire et richesse. En ce temps-là, deux femmes de mauvaise vie vinrent se présenter devant le roi. Et l'une de ces femmes dit :
 
$-\ $"Écoute-moi, Seigneur! Moi et cette femme nous habitons la même maison; j'y ai donné naissance à un enfant, étant avec elle. Trois jours après ma délivrance, cette femme a également accouché. Or, nous vivons ensemble, nul étranger n'habite avec nous la maison, nous deux seules y demeurons. Pendant la nuit, l'enfant de cette femme est mort, parce qu'elle s'était couchée sur lui. Mais elle s'est levée au milieu de la nuit, a enlevé mon fils d'après de moi, tandis que la servante était endormie, l'a couchée sur son sein, et son fils qui était mort, elle l'a déposé entre mes bras. Comme je me disposais, le matin, à allaiter mon enfant, voici, il était mort! Je l'examinai attentivement quand il fit grand jour, et ce n'était pas là le fils que j'avais enfanté.
 
$-\ $Non pas! dit l'autre femme, mon fils est vivant, et c'est le tien qui est mort!
 
$-\ $Point du tout, reprit la première, c'est le tien qui est mort, celui qui vit est le mien!" C'est ainsi qu'elles discutaient devant le roi. Le roi dit alors: "L'une dit: Cet enfant qui vit est le mien, et c'est le tien qui est mort; l'autre dit: Non, c'est le tien qui est mort, celui qui vit est le mien." Le roi ajouta: "Apportez-moi un glaive;" et l'on présenta un glaive au roi. Et le roi dit: "Coupez en deux parts l'enfant vivant, et donnez-en une moitié à l'une de ces femmes, une moitié à l'autre." La mère de l'enfant vivant, dont les entrailles étaient émues de pitié pour son fils, s'écria, parlant au roi :
 
$-\ $ "De grâce, seigneur! Qu'on lui donne l'enfant vivant, qu'on ne le fasse pas mourir!" Mais l'autre disait: "Ni toi ni moi ne l'aurons: coupez!" Le roi reprit alors la parole et dit : "Donnez-lui l'enfant vivant et gardez-vous de le faire mourir : celle-ci est sa mère." Tout Israël eut connaissance du jugement que le roi avait rendu, et ils furent saisis de respect pour le roi; car ils comprirent qu'une sagesse divine l'inspirait dans l'exercice de la justice.
 
Auteur: 
Penda Dieye

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