La vallée du fleuve Sénégal : Problèmes et perspectives de développement - 6e

Classe: 
Sixième
 

Introduction

La mise en place des barrages a suscité un regain d'intérêt dans la vallée du Fleuve. Cependant des difficultés existent.

I. Les problèmes

La vallée du fleuve est confrontée à plusieurs types de problèmes :
 
$\bullet\ $sur le plan climatique : la vallée se trouve dans la zone Sahélienne caractérisée par une faiblesse des précipitations. La mise en place des barrages occasionne les problèmes écologiques avec la stagnation des eaux, le développement de certaines maladies et la disparition de certaines espèces en mer et dans la forêt ;
 
$\bullet\ $sur le plan social : la vallée du fleuve est une grande région de migration ce qui entraîne une baisse de la natalité. Avec la construction des barrages il se pose un problème de gestion de l'eau et des terres ;
 
$\bullet\ $sur le plan technique : la mise en place des barrages a des avantages mais aussi des inconvénients : développement de certaines maladies liées a l'eau, augmentation du chômage avec l'agro-industrie.

II. Les perspectives de développements

Malgré tout les barrages sont porteurs d'espoir pour améliorer les conditions de vie des populations de la vallée et faire de cette partie du Sénégal une région a vocation agricole et industrielle. Avec le barrage de Manantali la production d'électricité permettra sûrement le développement de l'industrie et la réduction du taux de chômage. 

Conclusion

La vallée du fleuve Sénégal a un avenir certain avec la possibilité d'une autosuffisance alimentaire grâce à la maîtrise de l'eau.

Support de cours

Document n°1 : Les problèmes de la vallée du fleuve Sénégal

La population du bassin du fleuve Sénégal est d'environ $3.5$ millions de personnes, dont $85\%$ vivent à proximité du fleuve. Les problèmes de l'alimentation en eau potable et de l'assainissement constituent aujourd'hui la plus grande préoccupation des autorités de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). Le réseau des infrastructures en eau potable et d'assainissement reste en deçà des besoins de la population, et ce, malgré les investissements consentis par les États-membres et les populations. Environ $60\%$ de la population a accès à l'eau potable (puits modernes, forages équipés et adduction d'eau). Les systèmes d'assainissement sont très peu développés et environ $80\%$ des ménages utilisent des toilettes traditionnelles. Aujourd'hui, les plus grandes agglomérations comme Nouakchott, Saint-Louis et Dakar font face à d'importants problèmes d'alimentation en eau potable. (…) Ailleurs dans le bassin, les difficultés à se procurer de l'eau potable sont tout aussi importantes. Depuis plusieurs années, il pleut moins, l'eau qui s'écoule le long du fleuve diminue, la nappe phréatique superficielle ne se régénère plus et les puits tarissent. Une partie de la population s'appauvrit en faisant faire des forages toujours plus profonds, mais qui coûtent beaucoup d'argent. D'autres se retrouvent dans l'obligation de couvrir de longues distances pour puiser directement l'eau à partir du fleuve et des mares, mettant ainsi en péril leur santé et celle de leur famille. On constate une augmentation rapide de la présence des maladies hydriques, comme le paludisme, la bilharziose urinaire, les maladies diarrhéiques, les parasitoses intestinales, dues à la détérioration de la qualité de l'eau et à la prolifération des insectes porteurs qui s'y reproduisent. On observe depuis peu l'apparition de la bilharziose intestinale, une forme beaucoup plus dangereuse que celle qui existait déjà. (…)
 
               Source : Fleuves du monde –Sénégal ( ?)

Document n°2 : Quelques perspectives

(…) Pour pallier ces insuffisances, les pays du bassin du fleuve Sénégal cherchent à assurer une meilleure alimentation en eau et à améliorer les conditions d'hygiène. Conformément aux normes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les autorités veulent fournir, d'ici $2010$, un minimum de $35$ litres d'eau par habitant et par jour. L'objectif prioritaire est de porter le taux d'accès à l'eau potable à $100\%$ en dotant les localités et villes du bassin n'ayant pas encore accès à l'eau potable de forages et de puits modernes. Les coûts financiers seront très élevés et nécessiteront de nombreux sacrifices de la part des pays du bassin du fleuve Sénégal. Là encore, une augmentation de l'aide internationale est souhaitée.
 
              Source : Fleuves du monde –Sénégal ( ?)
 
Auteur: 
Penda Dieye

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