Corrigé Bac Maths S1 S3 1er groupe 2017
Exercice1
- A(0,0,0),B(1,0,0),C(1,1,0),D(0,1,0),E(0,0,1),F(1,1,0),G(1,1,1),H(1,0,1)
a. Le vecteur →BD=→AD−→AB a pour coordonnées (−1,1,0) c’est à dire →BD=−→i+→j
Le vecteur →BG=→AG−→AB a pour coordonnées (0,1,1) c’est à dire →BD=→j+→k
Donc BD∧BG=(−→i+→j)∧(→j+→k)=−→k+→j+→i .
Les coordonnées de →BD∧→BG sont (1,1,−1).
b. Le plan (BGD) peut être défini comme le plan passant par B et de vecteur normal →n=→BD∧→BG.
Un point P de coordonnées (x,z,y) appartient donc à ce plan si et seulement si →n.→BP=0
c’est à dire 1(x−1)+1(y−0)−1(z−0)=0 ou x+y−z−1=0.
Cette dernière équation est donc une équation cartésienne de (BGD).
c. On a →EC=→n qui est normal au plan (BGD), donc la droite (EC) est bien perpendiculaire
au plan (BGD).
- La distance du point C au plan (BGE) est r=|xC+yC−zC−1|12+11+12=√33. Un point P de
coordonnées (x, z, y) appartient donc à la sphère S si et seulement si CP2=r2
c’est à dire(x−1)2+(y−1)2+(z−0)2=13 ou (x−1)2+(y−1)2+z2=13.
Cette dernière équation est donc une équation cartésienne de S.
- A tout α appartenant à l’intervalle [0,1] on associe le point M de coordonnées (α,α,1−α).
a. Pour que M soit un point du segment [EC], il faut et il suffit qu’il soit barycentre de ces
deux points avec des poids positifs de somme 1.
cherchons donc t∈[0,1] tel que →AM=(1−t)→AE+t→AC c’est à dire
(α,α,1−α)=(1−t)(0,0,1)+t(1,1,0)=(t,t,1−t)
Donc t = α.
b. Les points E et C appartiennent au plan médiateur du segment [BD] ; donc ce plan
contient la droite (EC) et partant le point M : MBD est un triangle isocèle en M. La distance
d(α) de M à cette droite est donc égale à MO, O étant le milieu de [BD]. Les coordonnées de
O sont (1/2,1/2,0).
d(α)=MO=√(α−12)2+(α−12)2+(1−α−0)2=√3α2−4α+32.
c) Pour que la distance de M à la droite (BD) soit minimale il faut et il suffit que la fonction d ait un minimum.
d′(x)=3α−2d(α)
. Voici le tableau de variations de d)
Pour que la distance soit minimale il faut et il suffit que α soit égal à 2/3.
La distance minimale est alors égale à √1/6 et les coordonnées de L sont (23,23,13)
d) Le centre de gravité du triangle BGD a pour coordonnées
13(xB+xG+xD,yB+yG+yD,zB+zG+zD)=13(2,2,1) = coordonnées de L.
Le centre de gravité de BGD est bien L.
- a. Soit P un point de coordonnées (x,y,z) et P′ un point de coordonnées (x′,y′,z′).
P′=h(P)⇔→EP′=α→EP
⇔(x′,y′,z′−1)=α(x,y,z−1)
⇔{x′=αxy′=αyz′=αz+1−α
Ce dernier système est l’expression analytique de h.
b. Posons h(C)=C′. D’après la question précédente, C′ a pour coordonnées :
(kxC,kyC,zC+1−k)=(k,k,1−α) = coordonnées de M;
donc M=C′=h(C).
c. S′ est la sphère de centre h(C)=M et de rayon |k|r.
Un point P de coordonnées (x,z,y) appartient donc à la sphère S′
si et seulement si MP2=k2r2 c’est à dire (x−k)2+(y−k)2+(z−1+k)2=13k2.
Cette dernière équation est donc une équation cartésienne de S′.
Exercice 2 (4 points)
Soit a un entier naturel non nul et (un)n∈N la suite définie par :
un=pgcd(n,a).
- a. u0=pgcd(0,15)=15, u1=pgcd(1,15)=1, u2=pgcd(2,15)=1.
b. Pour a=4, um=un=2 signifie pgcd(m,4)=pgcd(n,4)=2.
m et n sont donc des nombres paires non multiples de 4.
Il existe donc des entiers naturels impairs 2m′+1 et 2n′+1 tels que m=2(2m′+1) et n=2(2n′+1).
Alors m+n=4(m′+n′+1), puis pgcd(m+n,4)=4 c’est à dire um+n=4.
- a. Soit b un entier naturel.
Démontrer que pour tout entier relatif q on a : pgcd(a,b)=pgcd(a,b−qa).
Soit d un entier.
Si d est un diviseur commun de a et b, il existe deux entiers m et n tels que a=dm et b=dn.
Alors b−qa=d(n−qm). Donc d est un diviseur commun de a et b−qa.
Réciproquement, si d est un diviseur commun de a et b−qa, il existe deux entiers m′
et n′ tels que a=dm′ et b−qa=dn′.
Alors b=(b−qa)+qa=d(n′+qm′). Donc d est un diviseur commun de a et b.
a,b et a,b−qa ayant les mêmes diviseurs commun ont le même pgcd.
b. u0=pgcd(0,a)=a et ua=pgcd(a,a)=a.
c.
un+a=pgcd(a,n+a)=pgcd(a,n) d’apreès le a. avec b=n+a et q=−1=un.
Nous venons de démontrer que la suite (un) est périodique et a est une période.
3. n=1521+2=2+15m avec m=1520 donc
un=u2+15m=u2 car 15 est une période de (un)=pgcd(2,15)=1
Problème
Partie A
- a.
La fonction ϕ:x↦lnx−x est définie et continue sur R∗+.
Elle est dérivable et ∀x∈R∗+, ϕ′(x)=1x−1=1−xx.
Voici son tableau de variations.
On y voit clairement que le maximum de ϕ est −1 donc ∀x∈R∗+, lnx−x≤−1<0.
Remarquer qu’on n’a pas besoin des limites de ϕ aux bornes de son ensemble de définition.
b. L’application fn est dérivable sur R et ∀x∈R, fn′(x)=1+ex.
La dérivée étant strictement positive, la fonction fn est strictement croissante.
limx→+∞fn(x)=+∞ et limx→−∞fn(x)=−∞ car limx→−∞ex)=0
Par conséquent, fn réalise une bijection de R sur fn(R)=R, et l’équation fn(x)=0 ( c’est
à dire l’équation (En)) admet une solution unique ( dépendant naturellement n).
fn(lnn)=lnn>0 et fn(lnn2=lnn2−n2<0 d’après le a.
Ainsi fn(lnn)×fn(lnn2<0, donc un appartient à ]ln(n/2),lnn[
c. La relation un>lnn2n→+∞→ entrainent limn→+∞un=+∞
De lnn2<un≤lnn on tire :
- En divisant par n,lnnn−ln2n<unn≤lnnn
et comme les suites minorante et majorante ont 0 comme limite commune, le théorème des gendarmes permet d’écrire limn→+∞unn=0.
- En divisant par lnn, 1−ln2lnn<unn≤lnnn et comme les suites minorante et majorante
(suite constante) ont 1 comme limite commune, le théeorème des gendarmes permet d’écrire
limn→+∞unlnn=1
d. Pour n=1, on a u1+eu1−1=0, donc u1=0.
- a. On a, en suivant la remarque
eun+1eun=n+1−un+1n−un=n+1n1−un+1n+11−unn
Le premier facteur a pour limite 1 et le deuxième facteur, compte tenu du fait que
limn→+∞unn=0, a aussi pour limite 1. Donc lim limn→+∞eun+1eun=1
Comme eun+1eun= e^{u_{n+1}-un} a pour limite 1, on a bien limn→+∞un+1−un=1
b. On a fn(un)=0 et en suivant la remarque fn(un+1)=un+1+eun+1+n=(n+1)−n=1.
la relation fn(un)=0<1=fn(un+1) et la stricte croissance de l’application fn entraînent
un<un+1 ; la suite (un) est donc strictement croissante.
c.
An=∫un+1unfn(x)dx=[12x2+ex−nx]un+1un=12un+12+eun+1−nun+1−(12un2+eun)puis, suivant la remarque=12un+12+(n+1)−un+1−nun+1−(12un2+n−un−nun)=12(un+12−un2)−(n+1)(un+1−un)+1
Puisque l’application fn est croissante, on a pour tout t appartenant à [un,un+1],
fn(un)≤fn(t)≤fn(un+1) c’est à dire 0≤fn(t)≤1 puis par intégration
0≤An≤∫un+1un1dx=un+1−un.
comme les suites minorante (suite constante égale à 0) et majorante ont 0 comme limite commune, le théorème des gendarmes permet d’écrire
limn→+∞An=0
- a. La fonction ψ:x↦ln(1+x) est définie, continue et dérivable sur son ensemble de
définition D=]−1,+∞[. Sa dérivée est l’application x↦11+x, elle vaut 1 au point 0. Donc
limh→0ψ(h)−ψ(0)h−1=0. En posant
ε(h)=ψ(h)−ψ(0)h−1 si h≠0 et ε(0)=0,
on bien ψ(h)=h+hε(h) pour tout h appartenant à D.
b. On sait d’après le résultat de la question 1 que unlnn a pour limite 1, donc (αn) a pour
limite 0.
On déduit de un=lnn+αnlnn et en suivant la remarque :
eun=n−un=n−lnn−αnlnn⇒un=ln(n−lnn−αnlnn)=lnn+ln(1−lnnn−αnlnnn=lnn+ln(1+yn)
Puisque la suite (yn) a pour limite 0, on peut écrire, d’aprés la question précédente :
un=lnn+yn+ynεn, (εn) étant une suite ayant pour limite 0.
Donc un=lnn−lnnn−αnlnnn−(−lnnn−αnlnnn)εn=lnn−lnnn+βnlnnnavecβn=−αn+εn+αnεn
Partie B
- a.
On a d’après l’indication de la première partie,
eu2=2−u2 c’est à dire u2=ln(2−u2)=g(u2).
u2 est un point fixe de g.
Or g est dérivable dans [a,b] et ∀x∈[a,b], g′(x)=−12−x.
La dérivée de g étant <0, g est strictement décroissante ;donc u2 est le seul point fixe de g.
f2(b)=b+eb−2=23ln2+22/3−2∼0.46>0.
f2(a)=f2(ln(2−b))=ln(2−b)+2−b−2=ln(2−b)−b∼−0.31<0.
Puisque f2(a) et f2(a) sont de signe contraire, u2 appartient à ]a,b[
b. On a déjà montré que g est dérivable sur I et ∀x∈I, g′(x)=−12−x.
Alors |g′(x)|=12−x.
L’application p:x↦12−x est dérivable sur I et sa dérivée x↦1(2−x)2
est >0 sur I. p est donc croissante. Par conséquent
∀x∈I,x≤b=⇒p(x)≤p(b) c’est à dire |g′(x)|≤|g′(b)|
Voici le théeoréme appelé Inégalité des accroissements finis qui permet d’en déduire que
∀x,y∈I,|g(x)−g(y)|≤|g′(b)||x−y|.
Soit ϕ une application définie sur un intervalle J=[u,v] à valeurs dans R.
On suppose que ϕ est continue sur J, dérivable sur ]u,v[ et il existe un réel k≥0 vérifiant
∀x∈]u,v[,|ϕ′(x)|≤k
Alors
∀x,y∈J,|ϕ(x)−ϕ(y)|≤k|x−y|.
c. g étant continue et décroissante, g([a,b])=[g(b),g(a)]=[a,g(a)].
Pour que g(I)⊂I, il suffit que g(a)≤b c’est à dire g[g(b)]≤b,
ce que montre un calcul direct (on trouve b−g[g(b)]∼0.011)
- a. Pour répondre à la question, puisque I est contenu dans l’ensemble de définition de g,
il suffit de démontrer par récurrence la propriété Pn : " an existe et an∈I ".
a0=b existe et ∈I, P0 est donc vraie.
Si Pn est vraie pour un entier donnée n alors an existe et
an∈I⇒g(an)∈I car g(I)⊂I⇔an+1∈I
Pn+1 est donc vraie.
b. Démontrons par récurrence la propriété Dn : " |an−u2|≤|g′(b)|n(b−a)".
On a |a0−u2|≤b−a=|g′(b)|0(b−a), D0 est donc vraie.
Si Dn est vraie pour un entier donnée n, on a :
|g(an)−g(u2)|≤|g′(b)||an−u2| d’aprés la question 1. b.⇔|an+1−u2|≤|g′(b)||an−u2|≤|g′(b)||g′(b)|n(b−a) car Dn est supposée vraie=|g′(b)|n+1(b−a)
Dn+1 est donc vraie.
k=|g′(b)|=12−b∼0.65 est <1 donc limn→+∞kn=0 et la propriété Dn et le théorème des gendarmes entrainent limn→+∞|an−u2|=0.
La suite (an) est donc convergente et de limite u2.
c. Pour que an soit une valeur approchée de u2 à 10−3, il suffit que kn(b−a) soit ≤10−3 c’est à dire n≥3ln10+ln(b−a)ln(2−b)∼8.02.
On peut donc prendre n=9 et a9≡0.442.
- Voir la figure 2.
Source: Office du Bac
Commentaires
Kanla joanny (non vérifié)
mar, 03/30/2021 - 04:43
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Kanla joanny (non vérifié)
mar, 03/30/2021 - 04:46
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Moussa Gningue (non vérifié)
dim, 02/06/2022 - 11:05
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Math
Ismaila Diallo (non vérifié)
sam, 11/09/2024 - 03:18
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