La Casamance : Problèmes et perspectives de développement - 6e

 

La région naturelle de la Casamance souffre d'un certain nombre de problèmes. Même si les potentialités sont énormes, des solutions adéquates donneraient à cette région tout son dynamisme.

La Casamance est confronté à de nombreux problèmes :

 

$\bullet\ $Sur le plan naturel :

 

$\surd\ $La salinisation et l'acidification des terres ;

 

$\surd\ $La surexploitation des ressources forestières ;

 

$\surd\ $La diminution de la superficie occupée par la mangrove ;

 

$\surd\ $La baisse généralisée de la pluviométrie ;

 

$\surd\ $La diminution de la superficie des rizières du fait des tannes etc.

 

$\bullet\ $Sur le plan socio-économique :

 

$\surd\ $l'enclavement de la région et à l'isolement par rapport au reste du pays ;

 

$\surd\ $l'exode de la population du fait de l'instabilité dans la sous-région ;

 

$\surd\ $la baisse des rendements des rizières à cause des problèmes ;

 

$\surd\ $l'importance du réseau hydrographique qui bloque le réseau routier ;

 

$\surd\ $naturels ;

 

$\surd\ $Manque d'infrastructures très prononcée etc.

L'intégration de la Casamance au reste du pays passe par la mise en place d'infrastructures routières et maritimes pouvant permettre de relier par exemple Dakar à Ziguinchor. Les nombreux barrages hydrauliques : Guidel Nyassia, Affiniam, kamoubeul, Simbandi, Anambé, Niandouba permettront d'atteindre l'autosuffisance alimentaire et faire de la région le grenier agricole du pays. Le développement du tourisme serait un grand atout pour la zone. 

La Casamance possède un riche patrimoine naturel et culturel. Ses localités recèlent d'énormes potentialités. Cependant elle est confronté a de nombreux problèmes comme celui de son enclavement qui constitue un frein à son développement socio-économique.

La mangrove, principalement Rhizophora racemosa et Avicennia nitida, est fortement dégradée suite aux mutilations faites aux palétuviers par les récolteurs d'huîtres et l'exploitation du bois de mangrove comme bois de chauffe et de service. En plus, le déficit pluviométrique a provoqué une salinisation des eaux de surface et des aquifères. Phénomène aggravé par une importante évaporation (…). À cette dégradation s'ajoute celle de l'acidification des sols de bas-fond et de la régression de la végétation naturelle de mangrove, toutes deux engendrées par la baisse régulière des nappes d'eaux. (…)

Les premières propagules (jeunes plants de palétuviers) de la campagne de reboisement $2009$ « $30$ millions de palétuviers » ont été plantées en Casamance. Cette année les populations locales semblent plus enthousiastes et déterminées que jamais d'atteindre l'objectif de $30$ millions de palétuviers plantés. Si cet élan de grande mobilisation sociale au profit de la nature perdure, alors l'Afrique de l'Ouest pourra continuer d'être riche de ses ressources naturelles.